De l’importance des cycles du sommeil
Le sommeil constitue une période active, régénératrice et créative de la vie. Certaines fonctions de l’organisme ne s’activent d’ailleurs que durant le sommeil.
Essayons d’abord de comprendre ce que dormir signifie et à quoi ça sert.
Dormir n’est pas une perte de temps !
Une nuit de sommeil se compose généralement de quatre ou cinq cycles de 01h30 à 02h00 chacun. Chaque cycle comprend une période de sommeil lent (qui passe graduellement de léger à profond) suivie d’une période de sommeil paradoxal (qui est le pays de rêves).
Le sommeil lent
Le sommeil lent contribue surtout à la régénération physique et du système immunitaire. L’activité du cerveau est alors faible et les ondes cérébrales ralentissent, mais le tonus musculaire est conservé. Chaque période de sommeil lent dure en moyenne de 01h10 à 01h40 et comporte quatre stades (voir le schéma dans la vignette) :
- Stade 1 – Endormissement : transition entre la veille et le sommeil. Dure de 5 à 10 minutes. Les pensées dérivent. On demeure sensible aux stimulations extérieures. La respiration, la tension artérielle et le rythme cardiaque ralentissent.
- Stade 2 – Sommeil lent léger : le sommeil est bien installé. On est moins sensible aux stimuli extérieurs. Les mouvements oculaires cessent, les muscles se relâchent et le corps bouge très peu. Environ la moitié de la nuit se déroule en stade 2.
- Stades 3 et 4 – Sommeil lent profond et très profond : stades les plus reposants. Les ondes cérébrales sont à leur plus lent, les rythmes cardiaque et respiratoire diminuent encore et deviennent presque parfaitement réguliers. La personne est alors difficile à réveiller. Ces stades surviennent surtout au début de la nuit et représentent environ 25 % du temps de sommeil chez les jeunes adultes, mais seulement de 5 % à 10 % chez les personnes de plus de 60 ans.
Le sommeil paradoxal
On a nommé ainsi le sommeil paradoxal parce que pendant cette période, les muscles sont complètement relâchés – comme s’ils étaient paralysés – tandis que l’activité cérébrale devient aussi forte qu’en état de veille. C’est le moment des rêves ! Les yeux présentent des mouvements rapides. On appelle cette période sommeil REM, acronyme de Rapid Eye Movements.
Le sommeil paradoxal a surtout un effet sur le bien-être psychologique et émotif et il contribue au processus de mémorisation.
L’ensemble des périodes de sommeil paradoxal occupe en tout de 20 % à 25 % de la nuit. Les périodes s’allongent à mesure que la nuit progresse. La première peut ne durer qu’une quinzaine de minutes tandis que la dernière, qui survient souvent juste avant le réveil, peut durer jusqu’à une heure.
Pendant le sommeil paradoxal, la respiration est irrégulière et le rythme cardiaque s’accélère. Le cerveau consomme autant d’énergie que durant nos périodes les plus intenses d’activité de la journée.
Quelques astuces homéopatiques pour ne pas passer ses nuits à compter les moutons :
- Difficultés d’endormissement à cause du stress, de l’anxiété, de trop de pensées qui se bousculent dans la tête : Coffea, Ignatia amara, Gelsemium
- Difficultés d’endormissement par excès de fatigue : Rhus toxicodendron
- Difficultés d’endormissement malgré une sensation de sommeil : Belladonna, Ambra grisea
- Insomnie par réveils multiples : Nux vomica, Arsenicum album
- Insomnie par réveil précoce : Kalium phosphoricum
Il est aussi possible de prendre 1h avant le coucher :
- Passiflora composé (3 granules)
- Tilia tomentosa, bourgeons macérât glycériné 1D (50 gouttes dans un peu d’eau)
Alors, dormez bien et on continuera la découverte du sommeil et d’autres moyens pour l’apprivoiser dans un prochain article.
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Un grand merci pour la rédaction de cet article. Votre expertise et votre sensibilité ont su brillamment éclairer une problématique qui touche tant de personnes. Vos propos font preuve d’une analyse perspicace et une sensibilité qui nous permet de nous connecter plus profondément à votre sujet.
Votre approche du sommeil est à la fois originale et précieuse, offrant une perspective nouvelle, loin des discours conventionnels. Vous réussissez à mettre en lumière le sommeil comme un élément clé de notre équilibre intérieur, avec un raisonnement approfondi et une argumentation pertinente. Cette mise en perspective, loin des clichés habituels, offre une réflexion approfondie, enrichissant ainsi notre compréhension sur cette question vitale.
Cependant, une question me trotte dans la tête suite à ma lecture. Pourriez-vous élaborer sur les mécanismes physiologiques qui se mettent en œuvre pendant le sommeil, et qui concourent à cet équilibre dont vous parlez avec tant de conviction? Cela aiderait à parfaire notre compréhension de votre argumentaire en le reliant aux aspects scientifiques du sommeil.
Merci encore pour ce merveilleux travail. Au plaisir de vous lire prochainement.
Bonjour Beaux rêves,
D’abord merci pour votre si gentil commentaire. Les mécanismes physiologiques à l’oeuvre pendant le sommeil sont explicités dans plein d’articles scientifiques qui décrivent en détail les cycles qui se succèdent et les ondes émises par le cerveau dans le processus. Je ne suis pas entrée dans les détails, car il s’agit d’un article de vulgarisation dans lequel je souhaitais donner simplement quelques astuces pour mieux dormir.
Avec joie et tendresse,
Alina