Le Nard de l’Himalaya ou la redécouverte d’un savoir ancestral
Les nards sont à rapprocher des valérianes de nos contrées. C’est le nom commun à plusieurs espèces odoriférantes : le nard celtique des Romains, le nard syrien, enfin le nard indien (Nardostachys jatamansi) ou jatamansi, celui des parfumeurs, encore appelé le nard de l’Himalaya. Il est originaire du Népal et pousse sur les pentes enneigées entre 3500 et 5500 mètres d’altitude.
Ce sont les rhizomes séchés puis broyés qui sont utilisés en aromathérapie : ces rhizomes gris surmontés de fibres rougeâtres ont une odeur forte, persistante et balsamique. Leur saveur est amère. Leur distillation par entrainement à la vapeur d’eau fournit une huile essentielle de couleur brun clair et un hydrolat. La fleur est violette dans le prolongement des rhizomes, les feuilles poussent sur des tiges à part.
Le nard a un long compagnonnage avec les hommes. Son utilisation est très ancienne et reconnue comme sacré dans la tradition ayurvédique en Inde jusqu’à nos jours où une forme d’aromathérapie spirituelle renaît.